Gilgamesh 3 / Session 9: Espoir dans les Désolations

Secteur des Désolations, 526ème jour de la contre-attaque impériale, Ruche Gilgamesh

Leur avancée avait paru inéluctable. Les forces du Chaos, conduites par Typhus et ses Légionnaires de la Peste, appuyées par des nuées de démons et de zombies avait déferlé dans le sous-monde de Gilgamesh, écrasant tout sur leur passage, rasant les villes, exterminant ou contaminant toute vie.

Asclepios suivait les mouvements des Hérétiques et des Damnés sur les auspex déployés par l’Ost Angélique : les Blood Angels avaient répondu à l’appel de leurs frères des Blood Eagles et le Commandeur Dante avait décidé de frapper les renégats là où ces derniers se croyaient protégés. Profitant de leur mainmise sur le Réacteur central de la Ruche, les forces impériales avaient pu téléporter massivement leurs troupes d’élite, conduites par les Fils de Sanguinius. Emportés dans un élan sauvage, les Blood Angels, appuyés par des escouades Terminators de la Deathwing, avaient enfoncé un coin dans la ligne de la Death Guard, exterminant sans coup férir des centaines d’humains, de mutants et de choses dont il était difficile de dire ce qu’elles avaient pu être un jour… Des Démons et des Légionnaires avaient tenté plusieurs contre-attaques pour isoler les fers de lance, mais la vague était irrésistible, ou presque. L’Espoir, porté par les descendants de la IXème Légion, était revenu.

Conscients de la nécessité d’exploiter cette percée, les Commandeurs Dante et Azraël détachèrent des éléments des Légions Titaniques pour appuyer l’assaut et finir de refouler l’ennemi vers le néant. Les idoles guerrières arpentèrent les landes putréfiées et polluées : là où elles intervenaient, l’ennemi était oblitéré, ses forces les plus lourdes dispersées dans le fracas aveuglant des blaster laser et des canons à plasma, pendant que les troupes d’assaut des Blood Angels menaient des assauts chirurgicaux contre certaines positions ennemies, se retirant avant que l’élite décadente de Nurgle ne puisse intervenir. Le vent de la Guerre semblait tourner…